La chiropratique se définit comme un art, une science et une philosophie de vie.
Née en 1895 aux U.S.A. La chiropratique est une profession de santé naturelle basée sur le principe d'auto guérison du corps sans avoir recours aux médicaments et à la chirurgie.
Son fondateur David Palmer (alors magnétiseur et guérisseur) la définit comme « une façon naturelle de soigner avec les mains en pratiquant des ajustements vertébraux ».
Le chiropraticien cherche à comprendre le langage du corps dans toutes ses expressions. Tel un détective, le praticien observe le patient dans toutes ses attitudes de la tête aux pieds. Tout l'intéresse.
La façon de se lever, de marcher, de serrer la main, des mains moites, un pied en dedans, une épaule plus basse, un visage fermé, une tête penchée sont autant d'indicateurs (parmi bien d'autres) à ne pas négliger lorsqu'il s'agit de trouver les clefs d'un corps en souffrance.
En communication le langage du corps (attitude, gestuelle) représente 55% du message, le ton de la voix 38% et les mots employés seulement 7%. C'est pourquoi le chiropraticien, dans cette approche singulière, est un interlocuteur de premier choix.
Le corps, lorsqu'il ne peut plus compenser ou gérer un problème, s'exprime. Ses "mots", ses symptômes, ses douleurs sont des signaux d'alerte d'un dysfonctionnement.
Faut-il essayer de faire taire la douleur à tous prix par un calmant ou bien essayer de comprendre pourquoi ? Le chiropraticien s'attache à remonter "à l'origine du mal" qui par une chaîne de compensation au fil du temps a fini par s'exprimer à un endroit précis.
Marcher pendant des années avec un bassin basculé ou une entorse mal soignée peut créer des problèmes dans tout l'édifice de la colonne vertébrale : le corps peut par exemple se bloquer en "torticolis". C'est une compensation ascendante. Une mauvaise occlusion dentaire peut générer à son tour des douleurs dans le cou puis perturber les lombaires.
La vie, c'est le mouvement. Le corps bouge et pense grâce aux échanges. Les chiropraticiens ont été les premiers à s'intéresser aux interrelations dans le corps. Depuis ils travaillent en relation avec les dentistes.
Les poumons échangent l'air, le sang transporte l'oxygène et les nutriments, le cœur bat... à tous moments des milliards de neurones transmettent des informations. La moelle épinière est une "véritable autoroute de l'information" entre le cerveau et le reste du corps. Entre chaque vertèbre, sortent des racines nerveuses composées de centaines de nerfs transporteurs de l'information nerveuse.
Anatomiquement et physiologiquement, la colonne vertébrale et le système nerveux sont donc intimement liés. Pour le chiropraticien, la colonne vertébrale est "l'arbre de vie" et il porte une attention particulière au bon fonctionnement de chaque entité vertébrale.
La colonne vertébrale peut se comparer à un "tuyau d'arrosage" avec des ramifications qui vont "arroser" tous les organes : ajuster une subluxation vertébrale, c'est comme ôter "la pierre du tuyau", pour ouvrir les vannes de la récupération.
Grâce à sa formation, le chiropraticien acquiert la compétence pour effectuer les "ajustements", avec une extrême précision, sûreté, confort et discernement procurant au patient un état de relâchement et de bien-être.
"Les articulations comme les pensées ont besoin de liberté pour mieux fonctionner"
JP. Pianta D.C
Il n'est pas nécessaire d'avoir mal pour consulter.
Le corps peut très bien compenser un certain temps des problèmes.
Faire un contrôle chiropratique régulier de son "état vertébral", permet d'anticiper sur des processus de dégénérescence et d'opter pour une condition de santé.
Tout le monde peut et devrait avoir ce réflexe.
L'état de santé découle des habitudes, des pensées, des faits et gestes et de l'environnement du patient. Il est difficile de réparer le passé, mais améliorer l'avenir est dans l'ordre du possible. La chiropratique demande au patient de s'investir dans une démarche de santé:ne plus être patient mais devenir acteur de sa santé.
Ceux qui ont recours à la chiropratique peuvent en témoigner.